Il n’y a pas des règles miracle. L’humain est d’une complexité incroyable, mais je crois vraiment au pouvoir de la reconnaissance, en particulier au départ, au pouvoir de la conscience de ce qui se passe chez l’autre. Pour ça, il faut l’écouter. Et de la flexibilité aussi. Parce qu’effectivement, au début, il faut vraiment être comme un bambou, être capable de se tordre un peu dans tous les sens vis-à-vis proprement de ses employés. On le voit avec le COVID. Moi, je suis complètement. Ils ne viennent pas au bureau, quasiment, et ils travaillent depuis la maison. On a des objectifs, on fixe chaque semaine les objectifs et on en parle, on en discute, on feedback. Le feedback est très important. Et puis l’ambiance. Alors, vous le savez peut-être, mais le salaire ne suffit plus à retenir les employés. Peut-être à un certain âge, mais en tout cas, la plupart des gens ne fonctionnent pas à ça. Et en fait, ce qui fait la différence, c’est vous, c’est ce que vous mettez dans votre entreprise en termes d’ambiance, en termes d’écoute, de bienveillance. Et puis des résultats aussi. De célébrations, il faut des moments heureux. Il faut que ce que vous viviez, vous les embarquiez avec vous, vos talents. C’est-à-dire qu’il faut qu’ils sentent ces succès. Il faut que même les petits succès, il n’y a pas de petits succès. Ce sont des succès. Vous réussissez une longue campagne de crowdfunding, c’est une célébration et ces moments de célébration, ils sont importants pour moi. Je le vois dans les entreprises qu’on conseille aussi. On leur recommande de faire des petites choses de ce style-là. Mais les petites choses comptent et c’est et souvent les gens ne se souviennent pas de ce qu’ils ont vécu, mais comment ils se sont ressentis. Et ce ressenti, on rentre dans quelque chose qui est beaucoup plus de l’ordre du sentiment ou de ce qu’ils se sont souvenus de l’attention personnelle.